Dossier 17. Yoshimi Iwaï, infirmière. (119 pages)

Yoshimi est une infirmière très maladroite. Héritière à son insu d'une des plus grandes fortunes de la ville, Ryô doit se faire passer pour un blessé afin de se faire hospitaliser, pour mieux la protéger. Mais cette affaire, à première vue banale, va se révéler être un véritable parcours du combattant pour Ryô...
NB: probablement l'histoire la plus hilarante de City Hunter !

En Bref : S'il fallait élire l'affaire LA plus drôle de City Hunter, je voterai sans la moindre hésitation pour celle-ci ! L'histoire de l'infirmière fait pleurer de rire du début à la fin ! L'intrigue très classique - une jeune femme, héritière soudaine d'une fortune colossale, voit sa vie menacée - sert de prétexte pour des pitreries et des situations toutes plus drôles les unes que les autres. La palme revient d'ailleurs à la scène du thermomètre. Je n'en dis pas plus pour ceux qui ne la connaissent pas encore, mais là, c'est fou rire assuré ! Quand Hôjô se lâche voilà ce que ça donne, et très franchement, j'adore ! ^_^
Côte : * * * * *

Dossier 19. Reiko Yûki, journaliste. (112 pages)

Pour empêcher qu'il n'arrive quoique ce soit à sa journaliste vedette Reiko Yûki, qui doit réaliser un reportage sur un scandale touchant un important politicien, Akihiko Tsuchiya, directeur du service information de la chaine JBS TV, engage Ryô et Kaori comme gardes du corps. Mais Reiko refusant cette protection, Ryô s'improvise cameraman pour pouvoir travailler avec elle, malgrè elle...

La citation du jour : "Ne me tournez pas autour pour de vrai !! Vous êtes une expérience scientifique râtée ou quoi ?!" -- Reiko, excédée par un Ryô qui fait le pitre.

En Bref : L'histoire de Reiko, la jolie journaliste, est sympathique en tout point. Elle renferme tous les ingrédients nécessaires à une bonne histoire de City Hunter : humour, action, romance... Ryô nous montre une fois encore comment il sait faire chavirer les coeurs des damoiselles perdues. Ses scènes avec Kaori, bien que relativement peu nombreuses, sont déjà très caractéristiques de leur relation complexe où se mêle confiance et coups de marteau. L'étude psychologique de Reiko est aussi intéressante et Hojo nous montre encore que son Ryô peut être plus efficace que n'importe quel psychothérapeute. En dehors de ça, malheureusement, l'histoire manque d'un petit je-ne-sais-quoi pour la rendre vraiment spéciale et inoubliable.
Côte : * * *

Dossier 21. Maki Himuro, violoniste. (114 pages)

L'Eléphant demande à Ryô de se faire passer pour lui auprès de Maki, une jeune et talentueuse violoniste, qui cherche, à tout prix, à rencontrer son "homme aux longues jambes"...

En Bref : Même si cette histoire ne compte pas parmi celles qui restent gravées en mémoire, elle comprend de nombreuses qualités et points d'intérêts. D'une part, cette histoire marque le retour remarqué de Falcon que l'on n'avait pas revu depuis l'affaire n°7 (l'actrice Yumiko Satô). C'est d'ailleurs ici que l'on apprend ce surnom de Falcon ainsi que son véritable patronyme. C'est aussi l'occasion d'en apprendre un peu plus sur son passé (et sur celui de Ryô par extension) ainsi que sur son caractère et ses qualités professionnelles. D'autre part, cette affaire comprend aussi de nombreux gags pour l'essentiel issu de Falcon lui-même ! Qui aurait cru qu'une armoire à glace intimidante comme lui pouvait autant faire rire ? En fait, cette histoire - qui manque d'originalité par son intrigue - est prétexte à intégrer Falcon dans l'intrigue globale de City Hunter car à partir de là, il devient un personnage plus régulier dans la série, d'abord par allusion (Kaori le mentionne comme son professeur dans l'histoire suivante, dossier 22) puis par sa présence (à partir du volume 18 où apparaît Miki). Episode donc incontournable pour les fans de Falcon !
Côte : * * * *

Dossier 23. Reika Nogami, détective privée. (121 pages)

C'est l'entrée en scène de Reika Nogami, une détective privée qui a installé son bureau dans le bâtiment à côté de chez Ryô et Kaori, leur faisant donc concurrence. Mais cette jeune femme qui est la soeur cadette de Saeko, possède aussi l'art et la manière de manipuler les hommes, et va pousser Ryô à l'aider à faire tomber ceux qui ont tué son partenaire, du temps où elle était dans la police...

En Bref : Cette nouvelle affaire voit l'entrée en scène d'un nouveau personnage récurrent de la série : Reika Nogami, soeur de Saeko. L'histoire est ici surtout un prétexte car l'intérêt premier est la personnalité de Reika. Sa relation avec sa grande soeur est très réaliste : à la fois conflictuelle et protectrice. Côté gag, on en compte certains très drôles notamment autour du thème du chien (si vous ne comprenez pas, lisez d'abord l'histoire !). Cependant, j'émets un bémol quant à la nouvelle traduction de Panini Manga, je trouve qu'il y a un peu de laisser aller car aux pages 97 et 99 - et ce, par trois fois - les personnages de Ryo et Reika, qui se tutoient d'ordinaire, se vouvoient soudainement. Ça ne fait pas très pro tout ça...
Côte : * * * *

Dossier 25. Maiko Tsugihara, danseuse. (116 pages)

Maiko, une jeune danseuse, vient d'emménager dans un immeuble à côté de celui de Ryô et Kaori, dans l'appartement appelé "Zombi room", à cause d'une rumeur sur lequel il serait hanté. Or depuis qu'elle y vit, elle a l'impression constante d'être suivie, et les objets de son appartement ne sont jamais vraiment à la même place quand elle revient le soir. Inquiète, elle fait appel à City Hunter...

En Bref : J'aime beaucoup cette histoire. On y trouve non seulement beaucoup d'humour mais aussi une vraie intrigue policière. Le tandem Ryô/Kaori nous fait beaucoup rire et les analyses de Kaori à propos du comportement de son partenaire montre la profondeur psychologique que Hôjô apporte progressivement à ses personnages. Enfin, la danse semble beaucoup inspirée l'auteur car c'est dans cette histoire que l'on retrouve plusieurs de ses plus belles planches. D'ailleurs, Maiko est sans doute la "guest star" la plus représentée par Hôjô tant en planches noir et blanc que couleur !
Côte : * * * *

Dossier 27. Keiko Kashiwagi, actrice. (112 pages)

Saeko joue les intermédiaires et demande à Kaori et Ryô de protéger Keichi Kashiwagi, un important témoin d'une affaire à propos de laquelle il devra témoigner dans 5 jours, lors du procès. Mais, Keichi est, en réalité, Keiko, une jeune actrice qui s'est travestie en homme sur le conseil de Saeko afin d'échapper à ceux qui la recherche et à Ryô !...

En Bref : L'histoire de Keiko alias Keiichi est assez réussie. Certes, l'intrigue est assez simple mais l'idée de faire passer Keiko pour un homme est très amusante. Les gags, bien qu'assez "hot", restent divertissants et l'histoire approfondit les personnalités de Ryô et Kaori !
Côte : * * * *

Dossier 29. Miki I, femme commando. (112 pages)

Falcon vient trouver Ryô... pour s'excuser! Oui, pour échapper à une femme qui veut l'épouser, il a mit la condition qu'elle devra d'abord tuer City Hunter. Or, cette femme est la superbe propriétaire du café Cat's Eye qui vient d'ouvrir, Miki. Falcon décide de modifier un peu les règles: à la place de vraies balles, elle dispose de 10 balles à encre, et pour motiver Ryô, elle accepte de coucher avec lui, si elle ne parvient pas à l'atteindre...

En Bref : Cette histoire marque l'arrivée d'un personnage qui devient récurrent par la suite, celui de Miki, l'amoureuse transi de Falcon ! Bien sûr le fait qu'il pourrait être son père et qu'il l'a d'ailleurs recueillie et élevée peut sembler un peu gênant surtout quand on la voit obstinée à l'idée de l'épouser et lui amoureux de la gamine qu'il avait élevé, tout ça a d'ailleurs un côté un peu incestueux... mais on s'en fout ! Leur histoire est touchante et Miki se montre dès le début être un personnage sympathique qui se révélera par la suite une précieuse amie pour Kaori. La ténacité dont elle fait preuve est exemplaire et servira par la suite d'exemple aux trois autres. Quant à l'intrigue elle-même, je la trouve originale et bien menée. Le fait que Miki reprenne le café Cat's Eye est à la fois un clin d'oeil sympa à la précédente série de Hojo et une bonne trouvaille car l'histoire manquait d'un endroit fétiche où les héros peuvent se retrouver. Le pari instauré entre Falcon et Miki donne aussi l'occasion à des scènes et des gags très réussis. Non, il faut le dire, tout est réuni dans cette histoire pour qu'elle soit réussie y compris une allusion sur les sentiments de Ryô à l'égard de Kaori : le top ! ^-^
Côte : * * * * *