(NB : Ceci est un concept que j'ai moi-même mis en place en 1999.)
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Intégration progressive d'une critique et d'une côte pour chaque affaire
Dossier 1. Megumi Iwasaki, médecin. (31 pages)
Shun Ogino, un grand boxeur très sollicité depuis son retour dans le monde sportif, qu'il avait dû quitter après un accident, se fait tuer alors qu'il s'entraînait avec sa fiancée Megumi, la veille d'un grand match. Avant de mourir, il révèle le nom de son assassin: Inagaki. Elle engage alors Ryô et Makimura pour qu'ils tuent le meurtrier, ne pouvant pas se permettre d'attendre un procès, à cause du cancer dont elle est atteinte...
En Bref : Cette première histoire - courte - de City Hunter plante le décor de cette nouvelle série. Les dessins encore assez maladroits au niveau des visages n'ont pas la beauté qu'ils gagneront par la suite et Ryô présente une physionomie très proche du "Rat" de Cat's Eye dont il est inspiré. Néanmoins, l'ambiance plus sombre et pesante se démarque tout de suite de celle de Cat's Eye accentuée par le fait que cette première affaire est une exécution.
Côte : * * *
Dossier 2. Natsumi Azuki. (62 pages)
Alors qu'elle attendait sa soeur dans un quartier chaud de Tokyo, Yûko Azuki se fait enlever par un homme dans une BMW, qui la tue. Ce meurtrier, un détraqué et un tueur en série, s'est mis en tête de débarrasser la ville des "lycéennes délinquantes" qui traînent dans les mauvais quartiers. Natsumi, pour venger sa soeur, mais aussi pour empêcher que celui-ci ne fasse d'autres victimes, demande à City Hunter d'éliminer le meurtrier...
En Bref : Cette seconde histoire nous présente plus amplement le caractère de Ryô et le quartier dans lequel il vit. L'intrigue est encore plus sombre et violente que la précédente mais aussi plus intéressante et plus drôle. Makimura fait allusion à sa soeur pour la première fois mais on ne la rencontre pas encore. L'immeuble de Ryô semble habité par plusieurs personnes issues du monde de la nuit de Shinjuku mais c'est la seule histoire où il est clairement fait allusion à leurs existances.
Côte : * * * *
Dossier 3. Kaori Makimura. (21 pages)
C'est la rencontre mouvementée de Ryô avec Kaori, qui, au passage, met fin à une affaire de traîte des blanches...
En Bref : On rentre enfin dans le vif du sujet avec cette rencontre percutante de ceux qui deviendront bientôt un tandem de choc : Ryô et Kaori !!! En seulement 20 pages, Hôjô nous présente une Kaori très garçon manqué, un brin violente et agressive qui donne déjà du fil à retordre à notre nettoyeur. Cette rencontre est très réussie car très dynamique et très amusante : un couple légendaire du monde du manga est né !
Côte : * * * * *
Dossier 4. La poussière d'Ange ou "Angel Dust" - le PCP (171 pages)
Refusant de travailler pour l'Union Teope, un gros cartel de la drogue, Makimura est tué par un zombie "fabriqué" par l'union grâce à une drogue, le PCP. Avant de mourir dans les bras de Ryô, il lui demande de veiller sur sa soeur Kaori. Celle-ci, sous le choc et par vengeance, décide de remplacer son frère en tant que partenaire de Ryô et de l'aider à débarrasser Tokyo de l'Union et de la poussière d'ange...
En Bref : Cette grosse affaire contre l'Union Teope laissera sa marque tout le long de la série. Particulièrement violente, c'est dans cette histoire que Makimura connaît une fin tragique, littéralement massacré par un des zombis invincibles créés par le PCP. Toutefois, cette mort marque aussi la création de la nouvelle équipe de City Hunter. Peu à peu on découvre en même temps que Kaori la personnalité ambigüe de Ryô et on comprend très vite pourquoi il est le n°1 dans le milieu.
Côte : * * * *
Dossier 5. Sayaka Ijuin, lycéenne. (105 pages)
Ryô doit protéger Sayaka d'une bande de loubards auxquels elle aurait réglé le compte, un soir en boîte.
Mais l'affaire se révèle bien plus complexe et Ryô comprend vite que le "ragondin" s'est en fait servi de lui pour se désister d'un engagement ennuyeux pour sa fille...
En Bref : Voici la toute première vraie mission du nouveau tandem de choc. Le comique prévaut sur le sérieux dû aux missions de nettoyeur au point que même Ryô en est décontenancé ! Kaori n'est pas très présente mais on découvre déjà la confiance que Ryô lui voue. Des allusions à de prétendus sentiments entre Ryô et Kaori sont même déjà là !! Toutefois, pour la première fois, depuis le premier volume, je regrette la traduction de J'ai Lu qui proposait quelques répliques un peu plus drôles que dans la nouvelle traduction. Perso, je préfère le surnom de "ragondin" à "blaireau" car c'est plus original ! A part ça, cette histoire est plaisante, à lire sans plus...
Côte : * * *
Dossier 6. Naoyuki Hagio. (61 pages)
Cette fois, Ryô est engagé par un homme, Naoyuki Hagio, qui lui demande... de le tuer (!) ou du moins, de faire croire à un homme politique véreux, qu'il est mort, afin de pouvoir reprendre sa fille et partir loin avec elle...
En Bref : Ce que j'aime dans cette histoire, c'est que c'est une des rares où 1) Ryô n'est pas garde du corps et 2) le client est un homme. Par cela - et lorsqu'on bénéficie du recul sur l'histoire total comme moi - cette affaire a un côté "rafraichissant" car elle ne ressemble pas aux autres histoires. De plus, l'intrigue est touchante et on voit déjà toute la confiance que porte Ryô en Kaori. Pour le côté comique, on découvre également de nouvelles facettes du talent de Ryô, et pour le côté pro, son habileté à créer des plans judicieux. En bref, Ryô est parfait dans cette histoire !!
Côte : * * * *
Dossier 7. Yumiko Satô, actrice (143 pages)
Ryô est engagé par une grosse maison de production de cinéma pour protéger leur actrice vedette, Yumiko Satoh (son actrice préférée). En effet, plusieurs "accidents" sont survenus durant le tournage de son nouveau film... C'est l'entrée en scène de l'Eléphant/Umibozu qui, lui, a été engagé par l'actrice elle-même afin... de la tuer, elle!...
En Bref : Cette histoire a pour principal intérêt l'entrée en scène musclée de ce cher Falcon, l'ami/ennemi juré de Ryô. Quant au reste de l'intrigue, si le flegme surréaliste de Yumiko au début est très amusant, le reste de l'histoire finit par être un peu longuet et la fin tarde un peu trop à venir...
Côte : * * *
Dossier 8. Yuko Kataoka, étudiante. (143 pages)
Yuko est une misanthrope. Elle n'aime pas se mêler aux autres. Depuis la mort de son père, un homme très riche, elle s'est retrouvée seule, entourée de regards hostiles, en particulier celui de sa belle-mère qui la déteste. Tout le monde s'en doute: c'est elle l'héritière. Si bien que son majordome, qui s'inquiète pour elle, décide d'engager Ryô pour la protéger de ces proches malveillants, d'autant plus qu'il ressemblerait comme deux gouttes d'eau au jeune homme qui aurait sauvé Yuko de ses kidnappeurs, dix ans auparavant. Depuis ce jour, elle considère cet homme comme son prince charmant...
En Bref : Dans cette histoire, Ryô joue de nouveau les gardes du corps et ne manque pas de le reprocher à M. Hojo lui-même !! Ici, l'intrigue ne sert que de prétexte à réunir les protagonistes de l'histoire et ce qui est plaisant, c'est non seulement la dimension comique de l'histoire avec plusieurs apparitions de l'auteur qui se fait critiquer par Ryô et Kaori ainsi que des allusions au fait qu'on se trouve dans un manga (Adachi pratique aussi assidûment cet effet de style pour mon plus grand plaisir !) mais aussi et surtout le fait que le voile sur le passé obscur de Ryô commence ostensiblement à se lever. Ainsi, cette affaire trouve sa place sur le fil conducteur qu'est la découverte du passé de Ryô et par cela, elle gagne une dimension et une importance toutes particulières...
Côte : * * * *
Dossier 9. Saeko Nogami I, inspectrice de police. (162 pages)
Une vieille connaissance de Ryô fait son apparition : c'est Saeko Nogami, une inspectrice de police aussi belle que redoutable. Elle vient trouver Ryô pour qu'il l'aide à voler la couronne de Ruxie dans laquelle est caché un micro-film. Mais comme toujours avec Saeko, semble-t-il, cette affaire se révèle bien plus complexe et périlleuse que prévu...
En Bref : C'est ici que l'on fait la connaissance de l'inspectrice de police de choc, Saeko Nogami, la femme à la beauté fatale à qui Ryô ne peut jamais rien refuser. Tous les ingrédients qui font Saeko sont déjà là : dangereuse, manipulatrice, menteuse ainsi que sa fâcheuse tendance à laisser Ryô faire tout le boulot pour s'en attribuer tous les mérites ensuite. L'intrigue en elle même n'a rien de très passionnant, heureusement donc que Ryô est là pour égayer tout ça avec une série de gags très réussis ! Enfin il est aussi intéressant de noter que c'est la seule histoire où Ryô obtient le vraiment paiement qu'il veut toujours et avec un harem entier qui plus est ! Quelle endurance !
Côte : * * *
Dossier 10. Yôkô Makino, croupière. (120 pages)
Ryô est engagé par Yôkô, une croupière très habile et très belle. Deux syndicats qui se disputent un îlot de Shinjuku ont décidé de se "battre" au casino, un croupier de l'un contre un croupier de l'autre et Yôkô doit représenter la société du Démon Brillant. Mais la société Koen a eu vent de son habileté prodigieuse et ils cherchent donc à se débarrasser d'elle. Pour Yôkô, la victoire du Démon Brillant représenterait sa propre liberté...
En Bref : Je trouve cette histoire très dure. Le don de Yôkô lui a valu une belle cage dorée mais une cage quand-même. Quant à son pseudo amoureux, il se révèle très vite n'être qu'un minable tricheur et lâche. Yôkô est sans doute la cliente de City Hunter qui s'en sort le plus mal car on ne sait même pas comment elle finit en fait, car Hôjô fait finir l'histoire par une pirouette. Or même si on ignore comment Ryô a fait, il est clair qu'il ne s'est pas sacrifié pour elle, donc est-elle retournée dans sa cage ? Mystère...
Côte : * *
Dossier 11. Nagisa Matsumura, chanteuse. (123 pages)
Kazue Morii engage Ryô pour assurer la protection de sa jeune protégée de 15 ans, Nagisa, déjà une grande star de la chanson, qui semble menacée par un psychopate...
En Bref : Cette histoire est très amusante et c'est marrant de voir Ryô confronté à une ravissante adolescente de 15 ans. Comme quoi, Ryô a un minimum de principes vu qu'il ne touche pas à une fillette de 15 ans !!! C'est aussi ici que Kaori laisse passer une allusion au fait qu'elle tient bien plus à Ryô qu'elle ne le prétend d'ordinaire. Enfin, le sujet en lui-même est intéressant car Hojo étudie ici les différents comportements que peut susciter une "idole", autrement dit une chanteuse célèbre et très populaire.
Côte : * * *
Dossier 12. Atsuko Kawada et Takuya Matsuoka. (120 pages)
City Hunter est engagé par Atsuko Kawada afin d'empêcher les agents du gouvernement de la République d'Emalie, qui subit actuellement un coup d'état, de récupérer le jeune Takuya Matsuoka, fils d'un journaliste, retenu en otage dans le pays. Cette protection doit durer tout le temps que durera le coup d'état...
En Bref : On avait fait un sacré pas en avant dans la relation Ryô/Kaori dans cette histoire ! Malheureusement, un quiproquo comme les aime tant Hojo ruine tout nos espoirs en une seconde ! Mais bon comme l'histoire est sympa et très drôle, on ne peut que pardonner Hojo... enfin pour cette fois. ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est que pour la première fois, Ryô est confronté à un jeune ado et le prend sous sa coupe... de là à dire, que c'est son instinct paternel qui ressort peut-être pas mais on peut dire qu'il finit par se comporter avec le jeune Takuya comme un grand frère. Ceci ajoute encore un peu de profondeur au personnage de Ryô qui fissure encore un peu davantage son image de coureur de jupon obsédé.
Côte : * * * *
Dossier 13. Kasumi Asô I, voleuse. (123 pages)
Kasumi Asô, une jeune fille de 17 ans descendante d'une famille de cambrioleurs professionnels, demande à Ryô et Kaori de l'aider à voler une tulipe noire...
En Bref : Il est difficile de renier son passé et Hojo nous le prouve avec cette histoire de voleuse en justaucorps ! D'ailleurs, Hojo et ses assistants reviennent pour faire un clin d'oeil à leur précédente série, Cat's Eye. Une autre allusion, plus subtile, montre les 18 volumes de Cat's Eye présents dans la bibliothèque de Ryô. L'autre intérêt de l'histoire est que pour une fois, Ryô ne joue pas les gardes du corps mais simplement un voleur assistant. Les obsessions loufoques du méchant professeur provoquent des situations cocasses très amusantes et il faut mentionner le look lycéen de Ryô qui nous fait imaginer qu'il aurait probablement été un caïd au lycée si il y avait été !
Côte : * * * *
Dossier 14. Yuki Minagawa, serveuse. (122 pages)
Un père un peu trop protecteur désire engager City Hunter pour empêcher les hommes d'approcher sa précieuse fille, Yuki, l'innocence même, qui a décidé de travailler au Donald Mac, un restaurant situé à Shinjuku, afin d'avoir de l'argent pour acheter un cadeau pour l'homme qu'elle aime. Son père veut savoir qui est cet homme et veut que Ryô fasse en sorte qu'il sorte de la vie de Yuki...
En Bref : Cette histoire est pour moi un délire total de la part de Hôjô ! Yuki est si béâtement naïve qu'on la croirait sous les effets d'une drogue ! J'avoue que je n'ai jamais été une big fan de cette histoire car je trouve que tout y est exagéré. Yuki est une caricature de l'innocence tandis que son père est une caricature du père possessif et colérique. Certes, certains gags sont réussis mais à la fin de l'histoire - longue de 120 pages - on ne peut que se demander où était l'intérêt d'une pareille affaire...
Côte : * *
Dossier 15. Etsuko Kashima. (117 pages)
Alors qu'il est engagé pour protéger 20 jeunes filles qui doivent passer un concours afin de déterminer laquelle jouera le rôle de la petite amie du jeune chanteur, Toshio Hyuga, dans son premier film, Ryô fait la connaissance d'Etsuko, une jeune fille un peu garçonne, qui semble motivée par autre chose que ce rôle...
En Bref : Cette petite histoire ne met pas vraiment en valeur les talents de nettoyeur de Ryô mais elle met plus en avant ses qualités humaines. Tout d'abord, on découvre que Ryô est un vrai cordon bleu ! Mais ça, c'est pour l'anecdote. Le plus important est que Ryô nous prouve qu'il est capable de sacrifier un rendez-vous avec dix-neuf jeunes beautés pour pouvoir arranger un rendez-vous entre son père et sa fille. Cette dernière scène est particulièrement émouvante et montre combien Hôjô est aussi à l'aise avec ce type de scènes qu'avec les scènes humoristiques. L'humour reste toutefois omniprésent ce qui permet à cette petite affaire d'être sympathique du début à la fin.
Côte : * * *
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